Nos élus ne renoncent pas...
Nous avons envoyé plusieurs courriers aux élus «décideurs» sur le projet de transport par câble Gières-Chamrousse, Monsieur Destot, Maire de Grenoble, Monsieur Vallini, Président du Conseil Général de l’Isère, Monsieur Baietto, Vice-Président du Conseil Général en charge des transports, M. Brottes, Président du Pays du Grésivaudan.
Nous les avons questionnés une fois de plus sur l’existence d’études sur le projet.
• Monsieur Destot nous a informé «que si ce projet a été envisagé dans le cadre de la candidature de Grenoble aux Jeux Olympiques , il s’agit avant tout d’un projet qui participe aux critères de développement durable et de ce fait, peut effectivement être conçu au-delà de ce cadre afin de mettre en oeuvre une desserte du massif alternative à la voiture.
Ensuite s’agissant d’une liaison qui va bien au-delà du périmètre des transports urbains, même si le départ en serait Grenoble, l’autorité organisatrice compétente pour cette liaison est le Conseil Général».
> Voir la lettre en détail
• Monsieur Baïetto du Conseil Général nous a répondu quant à lui :
«.… aujourd’hui au stade du projet, nous continuons à penser que c’est là le moyen le mieux adapté aux besoins de déplacement pour tous les habitants de la Région Urbaine Grenobloise qui résident dans les hauteurs».
> Voir la lettre en détail
• Quant à Monsieur Vallini, Président du Conseil Général, il «assure porter la plus grande attention à nos préoccupations mais ne se prononce pas en nous écrivant «L’avenir du projet dépendra des décisions que les partenaires auront à prendre».
> Voir la lettre en détail
• Monsieur Brottes nous a répondu qu’aucune étude n’a été initiée par le Pays du Grésivaudan pour la liaison Gières-Chamrousse.
> Voir la lettre en détail
Pour Monsieur Destot, l’autorité organisatrice est le Conseil Général, pour le Conseil Général, l’avenir dépendra des décisions des «partenaires»…
Chacun se renvoie la balle.
D’études, personne n’en parle, personne n’en n'aurait fait…
Tout se fait dans l'ombre…
Nous avons néanmoins réussi à nous procurer la partie «transports» du dossier de candidature de la mairie de Grenoble aux Jeux Olympiques : une étude a bien été réalisée pour la desserte des stations de ski et plus particulièrement de la liaison Gières - Chamrousse.
Il est important de noter que les experts «transport» du CIO considèrent que le transport par câbles, de par les aléas liés au vent ne peut être pris en compte comme base pour l’étude des dessertes mais seulement comme un complément. L’étude fait mention de possibilités pour limiter l’emprise du vent en notant toutefois qu’elles augmenteraient le coût du projet.
A noter aussi que l’étude envisageait 2 possibilités de gare de départ à Gières :
- au niveau du quartier entre la gare ferroviaire et le parking relais tram,
- sur le terrain compris entre la rue des Glairons et la rue des Viaires, après le quartier du Port (avec une petite prolongation du tram).
Dans les 2 cas, il y a le survol de nombreuses habitations de Gières. Monsieur Issindou, Maire de Gières, qui a soutenu le dossier de candiature aux JO n'a jamais informé les Gièrois du survol de sa ville.
Ces deux possibilités d'implantation de gare de départ, qui étaient celles du dossier des JO, viennent donc s’ajouter aujourd’hui à celle de Murianette qui reste plausible dans le cas d’une construction plus tardive et du prolongement du tram jusqu’à Domène.
Etudiant la pérennité du dispositif «câble» entre Gières et Chamrousse, l’analyse conclut qu’il est envisageable d’exploiter quotidiennement la liaison câblée entre Gières et Saint Martin d’Uriage et de limiter le fonctionnement entre Uriage et Chamrousse aux périodes touristiques.
Nous déplorons donc toujours le refus d’information et de dialogue de nos élus. Nous sommes quant à nous toujours disponibles afin de les rencontrer et d’échanger sur le contenu technique du dossier.
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Nous les avons questionnés une fois de plus sur l’existence d’études sur le projet.
• Monsieur Destot nous a informé «que si ce projet a été envisagé dans le cadre de la candidature de Grenoble aux Jeux Olympiques , il s’agit avant tout d’un projet qui participe aux critères de développement durable et de ce fait, peut effectivement être conçu au-delà de ce cadre afin de mettre en oeuvre une desserte du massif alternative à la voiture.
Ensuite s’agissant d’une liaison qui va bien au-delà du périmètre des transports urbains, même si le départ en serait Grenoble, l’autorité organisatrice compétente pour cette liaison est le Conseil Général».
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• Monsieur Baïetto du Conseil Général nous a répondu quant à lui :
«.… aujourd’hui au stade du projet, nous continuons à penser que c’est là le moyen le mieux adapté aux besoins de déplacement pour tous les habitants de la Région Urbaine Grenobloise qui résident dans les hauteurs».
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• Quant à Monsieur Vallini, Président du Conseil Général, il «assure porter la plus grande attention à nos préoccupations mais ne se prononce pas en nous écrivant «L’avenir du projet dépendra des décisions que les partenaires auront à prendre».
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• Monsieur Brottes nous a répondu qu’aucune étude n’a été initiée par le Pays du Grésivaudan pour la liaison Gières-Chamrousse.
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Pour Monsieur Destot, l’autorité organisatrice est le Conseil Général, pour le Conseil Général, l’avenir dépendra des décisions des «partenaires»…
Chacun se renvoie la balle.
D’études, personne n’en parle, personne n’en n'aurait fait…
Tout se fait dans l'ombre…
Nous avons néanmoins réussi à nous procurer la partie «transports» du dossier de candidature de la mairie de Grenoble aux Jeux Olympiques : une étude a bien été réalisée pour la desserte des stations de ski et plus particulièrement de la liaison Gières - Chamrousse.
Il est important de noter que les experts «transport» du CIO considèrent que le transport par câbles, de par les aléas liés au vent ne peut être pris en compte comme base pour l’étude des dessertes mais seulement comme un complément. L’étude fait mention de possibilités pour limiter l’emprise du vent en notant toutefois qu’elles augmenteraient le coût du projet.
A noter aussi que l’étude envisageait 2 possibilités de gare de départ à Gières :
- au niveau du quartier entre la gare ferroviaire et le parking relais tram,
- sur le terrain compris entre la rue des Glairons et la rue des Viaires, après le quartier du Port (avec une petite prolongation du tram).
Dans les 2 cas, il y a le survol de nombreuses habitations de Gières. Monsieur Issindou, Maire de Gières, qui a soutenu le dossier de candiature aux JO n'a jamais informé les Gièrois du survol de sa ville.
Ces deux possibilités d'implantation de gare de départ, qui étaient celles du dossier des JO, viennent donc s’ajouter aujourd’hui à celle de Murianette qui reste plausible dans le cas d’une construction plus tardive et du prolongement du tram jusqu’à Domène.
Etudiant la pérennité du dispositif «câble» entre Gières et Chamrousse, l’analyse conclut qu’il est envisageable d’exploiter quotidiennement la liaison câblée entre Gières et Saint Martin d’Uriage et de limiter le fonctionnement entre Uriage et Chamrousse aux périodes touristiques.
Nous déplorons donc toujours le refus d’information et de dialogue de nos élus. Nous sommes quant à nous toujours disponibles afin de les rencontrer et d’échanger sur le contenu technique du dossier.
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